Cocotte Musique » A la radio

Archive for the 'A la radio' Category

YUSA A MARSEILLE

Vendredi, février 16th, 2007

EXCLUSIVITE DANS LA CONFRERIE DE DEMENAGEURS DES SONS DU 8 MARS
yusa_2.jpg

Yusa, chanteuse, guitariste, bassiste, jeune star de la scène cubaine que l’on surnomme dĂ©jĂ  la Meshell Ndegeocello cubaine, dĂ©barque Ă  Marseille pour un concert unique dans le sud de la France, pour commemorer la journĂ©e de femme. On l’a rĂ©marquĂ© dĂ©jĂ  aux cĂ´tĂ© du BrĂ©silien Lenine (Ă  la basse) Ă  la CitĂ© de la Musique et sur le disque “Lenine In CitĂ©. Avec son quartet survitaminĂ©, la belle et talentueuse Yusa sera la prochaine invitĂ©e des gros bras de la sono-mondiale: Big Buddha et Armando Coxe.
A ne pas rater sous aucun pretexte et c’est toujours au CafĂ© Julien, au 39, Cours Julien, 13006. Marseille. Tel : 04 91 24 34 10

En attendant, cliquez sur ces deux sites pour plus d’infos:
http://www.yusa.co.uk

http://www.planete-aurora.com

Musique de Bollywood dans la cocotte

Dimanche, janvier 21st, 2007

Pour commencer l’année, le menu de cocotte musique sera aussi enjoué qu’allègre, avec une virée très boolywodienne ou plutôt sur la musique des films fabriqué à Bombay et qu’on appelle aujourd’hui BOLLYWOOD qui rappelle que l’Inde est, de loin, le plus gros producteur de film au monde. Industrie du rêve, phénomène de masse sidérant par son ampleur et son impact en Inde mais aussi dans de nombreux autres pays le cinéma indien populaire nous permet également d’approcher aussi ses musiques populaires.

images.jpeg
Lors de l’Ă©mission du dimanche 4 fĂ©vrier, vous avez Ă©coutĂ©:

Extrait de l’album d’Abed AzriĂ© “Suerte live in Berlin” - Doumtak/Nocturnes
Extrait de l’album “History of Bollywood”, vol.1,2,3,4 - BMG Media

Sylvie Paz “Tirititran” - J’m looking for

live1.gif

Chroniques de Karim:

- Ray Lema ” Paradoxe” - Labori
- Ethiopique, vol.13 - Buda Musique
- Hugues de Courson “Songs of Innocence” - Virgin Classique

Itamar Assumpção, un géni oublié

Jeudi, juin 29th, 2006

foto_itamar.jpg

Itamar Assumpção, dont on commemore ce mois-ci la troisième année de sa disparution, est un mélange de Zappa, de Gainsbourg et de LKJ. Musicien maudit, incompris,oublié et avant tout un musicien et poète de génie.
Comme l’avait Ă©crit un journaliste brĂ©silien au moment de sa mort Ă  53 ans, peu d’hommes de la musique populaire BrĂ©silienne ont eu autant le visage de SĂŁo Paulo comme lui. Effectivement, Itamar Ă©tait le SĂŁo Paulo dans son visage le plus interlope, sauvage, cru et crĂ©atif. Comme cette mĂ©galopole, il avait une perception Ă  la fois rigoureuse et cruel d’elle mĂŞme. Et cela transparaĂ®t dans son Ĺ“uvre très prolifique, une Ĺ“uvre hautement symboliste et poĂ©tique.
Francisco José Itamar de Assumpção est né à Tieté, intérieur de São Paulo, le 13 septembre 1946.

Comme Tom ZĂ©, nordestin de Sao Paulo, Itamar Assumpção a vĂ©cu Ă  la marge des mĂ©dias, se refusant mĂŞme Ă  enregistrer sa musique et Ă  entrer dans ce qu’il appelait « le système ». Il s’agit surtout du « jabĂ  », corruption des radios par l’industrie du disque.

Noir, il a fini un jour en prison Ă  23 ans, alors qu’il attendait simplement un bus Ă  la garre routière de Londrina, avec sa valise et un tourne-disque. Il y passera cinq jours dans une petite cellule avec 15 autres prisonniers, tous accroupi parce que n’y avait pas de se l’espace pour coucher. C’est Ă©vĂ©nement a sĂ»rement marquĂ© sa carrière, car son premier groupe s’appelait « Isca da Policia » (appât de flic).

Génie de l’experimentalismo, il a essayé un synthèse des sons du rock avec la samba et le funk,tout en créant un langage urbain, appuyé par son expérience comme « ogã »(protecteur dans le rite du candomblé) dans le fief de Candomblé de son père.
Peu connu en France jusqu’à sa mort, l’œuvre d’Itamar Assumpção mérite pourtant d’être connu.Il rêvait d’un mariage avec la POP, un tétragramme qui résumait ce mélange du funk, de samba, de rock, ouvert à toutes les folies musicales et poétiques.

J’ai découvert sa musique avec l’album « Sampa Midnight »(1986), puis « Preto Bras »(1998), deux albums qui depuis font partie de mon univers sonore. En les écoutant, j’ai à chaque l’impression de regarder un film. Celle de la vie d’un géni créateur et avant-gardiste que le Brésil a longtemps oublié.

Voir aussi l’excellent portrait de lui, dressé par Patricia Palumbo dans son documentaire « Vozes do Brasil », paru en 2005, sous titré en Français.

http://www.curtagora.com/filme.asp?Codigo=5662&Ficha=Completa

Mes choix discographiques sur cet artistes:

vascassump.jpgIsso vai dar repercussĂŁo, 2004

pretobras.jpgPretobrĂ s, 1998

aspropriascustas.jpgAs proprias custas S/A, 1981

sampamid.jpgSampa Midnight,1988

beleleu1.jpgBeleleu, léleu, eu,1980